Le mot malachite vient du latin malachites, lui-même issu du grec moloche. Il est formé des termes malak et lithos qui veulent respectivement dire mauve et pierre. Pourtant la malachite est verte... Cette étrangeté peut avoir trois origines. La première hypothèse vient de la fleur, la mauve, qui abonde chez les Grecs et dont les motifs à l'envers de ses feuilles
ressemblent à la malachite. La deuxième possibilité est que son nom serait dû à la mollesse de la pierre, mou se disant malakos en grec. La troisième théorie prétend que, la mauve et la malachite ayant les mêmes propriétés pour apaiser, adoucir et agir comme anti-inflammatoire, les Grecs ont associé son nom à celui de la fleur en question.
Les Égyptiens associaient la malachite à Hator, déesse de la fécondité, des arts musicaux et protectrice des mineurs du Sinaï. Elle était aussi liée à la déesse Thouéris, protectrice de la maternité : les femmes portaient souvent une amulette en malachite à son effigie, censée les fortifier pendant leur grossesse. Ils lui conféraient aussi la faculté de guérir les infections oculaires. Les Grecs en avaient beaucoup sous forme d'amulettes pour les enfants ou de bracelets pour les guerriers : elle devait assurer protection à son porteur. Chez les Romains, la déesse de la maternité, de la fertilité et du mariage est Junon, l'épouse de Jupiter, roi des dieux. Son emblème est le paon dont les yeux sont en malachite et protègent du mauvais sort.
Pierre concrète, elle est un excellent lien avec la Terre-mère, dont elle véhicule le magnétisme et avec laquelle elle a de fortes affinités. Elle absorbe aussi la pollution électromagnétique et guérit les énergies terrestres. Puissante pierre de protection, elle absorbe sans peine les énergies négatives, ainsi que les polluants présents dans le corps de son porteur et dans l'atmosphère environnante. La malachite ou "le mal quitte", est la pierre de tous les chocs : physiques, émotionnels, psychiques... On l'applique sur les zones douloureuses afin d'absorber les énergies qui provoquent la douleur. Elle est traditionnellement réservée aux femmes et aux enfants, aux personnes vulnérables de manière générale.